Cet atelier organisé du 24 au 28 mars à Dar Bach Hamba en partenariat avec l’Art Rue et avec le soutien du Arab Fund for Art and Culture – AFAC – était destiné à des adolescent/e/s qui assistent à nos séances régulières de projections-débats. Il fait partie du projet “Images en partage 2024” et plus précisément du volet “Education à l’image” et il a été animé par Hajer Bouden et Insaf Machta.
C’est la troisième année consécutive que nous organisons cet atelier destiné au même groupe de participant/e/s et qui vise à renforcer leurs aptitudes à l’analyse de l’image et à les amener à exprimer leurs points de vue par le biais de l’écriture. Nous avons cherché aussi à les sensibiliser à la nécessité de passer de l’expression impressionniste à l’écriture argumentée et fondée sur l’analyse de l’image et de la mise en scène. L’écriture, et notamment le passage de la réception de l’image à l’expression de ses significations dans des textes écrits, nous semble primordial à une époque où l’image, avec ses supports multiples, a envahi la vie quotidienne.
Nous sommes parti/e/s de films programmés lors des 4 derniers mois dans deux cycles : la justice au cinéma et l’adolescence au cinéma. Le choix des films s’est fait de manière participative juste avant l’atelier et s’est porté sur : Nation estate de Larissa Sansour (Palestine), Will my parents come to see me? de Mo Harawe (Somalie), Mascarades de Lyès Salem (Algérie) et Adolescentes de Sébastien Lifshitz (France).
Nous avons revu les films pendant l’atelier, nous en avons longuement discuté et nous avons analysé une séquence de chaque film. Nous avons expliqué aux participant/e/s que les discussions et les analyses de séquences étaient censées les amener à formuler une idée susceptible de donner lieu à un article. C’était l’exercice proposé aux plus âgées qui avaient déjà écrit des articles lors des ateliers de critique de 2022 et 2023. Quant aux plus jeunes, nous leur avons demandé de rédiger un résumé d’un film de leur choix comportant des renvois à des situations précises. Nous avons également insisté sur la liberté de choisir la langue : le dialectal tunisien, l’arabe littéraire ou le français. Les 4ème et 5ème jours étaient entièrement consacrés à l’écriture selon une alternance entre la réflexion et l’écriture individuelles et les discussions autour des textes en cours d’écriture. A l’issue de l’atelier, il y a eu 2 résumés de films et 3 articles (deux écrits en dialectal tunisien et un écrit en arabe littéraire.
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