Fathi Ben Haj Yahya, militant perspectiviste: qui a émerveillé les lecteurs par son récit très particulier de son expérience de prison dans son livre La Gamelle et le couffin, a publié un deuxième ouvrage intitulé Quiproquo, très singulier également, aussi bien par son style ironisant avec bonheur au sujet du fossé qui sépare les pratiques politiques tunisiennes et leurs références idéologiques, que par sa langue profondément travaillée par le dialectal qui reste, en dépit de son essor après la révolution, en marge de la création littéraire. Le modérateur du débat autour de ce livre est Majd Mastoura qui n’est pas moins impliqué dans ce champ littéraire, puisqu’il est l’un des fondateurs du groupe “Street poetry” et traducteur de textes vers le dialectal. Merci à l’Association Beity qui a bien voulu nous accueillir dans ses locaux situés dans la Médina de Tunis.
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